jeudi 31 juillet 2008

Vittorio s’est éteint

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Réveil un peu brutal, ce matin : en apprenant le décès de Vittorio Fioruci, j’ai bondi haut comme ça dans mon lit.

Le Québec vient de perdre son plus grand affichiste passé, parésent et futur. point barre. J’avais beauoup de respect et d’admiration pour lui, pour ses réalisations. Une fois passé le petit bonhomme vert de Juste pour rire, j’ai découvert son trait unique sur un paquet d’affiches et de murales (et d’autres choses encore. le logo du Château, cétait lui.).

Un grand, qu’on vient de perdre. Je vous dis.

Reportage de Radio-Canada ici. Quelques unes de ses œuvres .

mercredi 30 juillet 2008

le saut.

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Birds flying high You know how I feel
Sun in the sky You know how I feel
Reeds driftin' on by You know how I feel
It's a new dawn
It's a new day
It's a new life
For me

And I'm feeling good...


Voilà. J’ai fait le move que je voulais faire depuis un bout déjà. Il me reste de gros détails à mettre en ordre, mais revenez ici avant longtemps, horde de lecteurs en délire, pour de grandioses et glorieuses révélations. J’aimerais aussi remercier ma mère, mon fils, l’Académie et les parents de Whitney Houston.

Mais après mes vacances, amplement méritées.

D’ici là, cependant, vous aurez toujours droit à mon lot habituel d’inepties...

mercredi 23 juillet 2008

Traverser la mince ligne de la route

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Il se prépare un documentaire sur Roadsworth, intitulé Crossing the Line, qui traite de la délicate question du droit des artistes (Roadsworth en particulier) d’utiliser l’espace public comme support pour son travail. Un condensé ici.

lundi 21 juillet 2008

Réel et mat

Ou Mat et réel. Ou matériel, en fait.

De mon bord, rien ne bouge, mais l’eay commence à bouillir dans la marmite; avant longtemps, je devrais avoir une nouvelle ou deux pour vous.

En attendant, comme j’ai l’impression de vous négliger, vous, ma demie-douzaine de lecteurs, je vous offre quelques trucs en vrac que j’ai vu ailleurs.

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Tout d’abord, cette table. Elle n’est pas belle? Plus de détails Plus de détails sur son créateur, John Nouanesing, ici.


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Quelqu’un, quelque part, a compris comment me faire plaisir, parce que House Industries, une fonderie typographique, a fait joujou avec Agent Provocateur, manufacturier de lingerie fine. Des femmes sexe et de la typo, ensemble, sérieux. Je dois mener une bonne vie. le reste ici.

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Un album Flickr rempli de cartes d’affaires cool. Je n’ai même pas encore fini d’en fire le tour...

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Finalement, si vous cliquez ici, vous aurez droit à la version complète du court métrage sur Ryan Larkin. Bon visionnement!

dimanche 13 juillet 2008

La culture baba-cool de la productivité

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Pour un paquet de bonnes raisons, j’en suis à un moment de ma vie où je dois organiser mes choses, et ce de façon drastique. En suivant le lien du lien, je suis tombé sur le système GTD, apparemment la meilleure façon de gérer son temps tout en étant cool. Si j’ai tout compris dans l’ordre, il s’agit de gérer ses priorités selon le contexte, le temps, la capacité physique... Ça peut avoir l’air un peu abstrait comme ça, mais allez voir le lien sur Wikipédia, c’est encore un bon début.

les Tools of ze trade du productiisme cool
On connaît déjà les essentiels : MacBook, latté et YouPorn. Mais apparemment, on n’est pas vraiment un vrai si on n’a pas son Moleskine (prononcez «mollesse quînée...»). C’est quoi, un Moleskine? C’est une marque de calepins de notes, à la reliure cousue, comprenant un signet et un élastique pour les tenir fermés, au papier non-acidulé, dont la couverture est traitée pour ressembler à du cuir.

Et après?

Ben, c’est pas mal ça. J’imagine qu’un mole, ça doit être bien foutu. C’est pour ça que ça se vend tant. Ça, et et parce que, selon la légende, Picasso, Matisse et Hemingway ne se séparaient jamais du leur.

Si ce n’était que pour le nom, voire la qualité éprouvée du petit calepin, va toujours. Mais sans trop de recherches, on retrouve sur la toile un char et une barge de sites de personnalisation de Moleskine. On parle de mods, de hacks, comme pour une console de jeux ou un ordinateur. Et souvent, c’est pour implanter un système GTD quelconque. Allez savoir, j’ai l’impression de jaser logiciel libre sur mon bloc-notes...

L’étiquette demande que le choix même du stylo qui va souiller de son encre les pages du Moleskine soit fait minutieusement. Les connaisseurs privilégient le Pilot G2 pour sa précision et sa durabilité, sans parler de son rapport qualité-prix (et le pH de l’encre est neutre, si ça peut vous intéresser...). Mais si l’idée de travailler avec un bête stylo en plastique n’est pas assez gratifiant pour vous élever au-dessus des masses et rejoindre le reste de votre égo, il y a toujours le Fisher Space Pen ou des plumes-fontaines comme la Omas Paragon ou la Lamy Vista (si ça ne vous tente pas de vous payer la Paragon à 650$ pour écrire dans un calepin de 15$...)

Le pire, là-dedans, c’est que je cours m’en chercher un demain. Pute des tendances que je suis...

L’iPhone, déjà dépassé!
Je crois que pour le moment, l’iPhone restera dans mes fantasmes. Un peu comme ce truc avec Scarlett Johansson, une chèvre et de la cool whip... Mais bon, je m’écarte du sujet. Le prix de l’appareil passe encore, mais tous les frais que nous demande Rogers, quand on sait que les voisins du sud bavardent sur le cell à Steve Jobs pour la moitié de ce prix, pour lequel je pourrais probablement faire des paiements sur une petite voiture... Je crois que je vais garder mon «vieux» RAZR et mon programme à la carte pour le moment.

De toute façon, j’ai déjà trouvé mieux. Ça s’appelle le Hipster PDA. Niveau organisation, le bidule est entièrement configurable, jouit d’une interface très simple d’utilisation (mon père saurait s’en servir sans trop de problème!) et permet une organisation des données simple et personnalisée.


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Bon, ça ne paie pas de mine, comme ça, mais si ça vous chante, vous pourrez toujours vous dessiner un petit iPhone sur la première carte. Et si voulez vraiment être à la fine pointe, Moleskine fait des porte-cartes qui se prêtent très bien au jeu...

jeudi 10 juillet 2008

Zombies!!!

Trouvé au hasard de mes pérégrinations. Âmes sensibles s’abstenir juste un petit peu. Ça reste quand même de la play-doh, après tout.

mardi 1 juillet 2008

Le show de BV3 que je n’aurai pas vu, finalement.

Au Festival de Jazz, il y a trois types d’imbéciles : les imbéciles qui sont incapables d’avancer, les imbéciles qui avancent dans le sens contraire de celui où tu veux aller, et les plus imbéciles du lot, on les met en charge d’organiser la sécurité.

Au fait, je me demande encore pourquoi on appelle ça le Festival de Jazz. Depuis longtemps, j’aurais appelé ça le «Festival de tout-ce-qui-n’est-pas-à-peu-près-du-rock». Depuis qu’ils ne peuvent plus inviter Oscar Peterson parce qu’il est mort, ça va de mal en pis, on dirait. Le gros feature de cette année, Woody Allen, clarinettiste très moyen de son propre aveu (Ils auraient dû inviter David Lynch, parait qu’il torche au gazou). Pour les autres comme moi qui préfèrent dilapider leur fortune sur la drogue et la traite des blanches que sur un cinéaste intello à grosses lunettes qui, quand il ne se tape pas sa fille adoptive, s’épivarde dans un instrument à vent, il restait l’événement principal du FIJM, Bran Van 3000 qui, comme on le sait tous, reprend les plus grands standards du Jazz depuis 1972.

Bon, je chiâle peut-être un peu à travers mon chapeau ici; je suis un fan de BV3 depuis longtemps, et j’avais hâte à l’événement de ce soir, même si selon moi ça fait au moins 10 ans que le FIJM ne sait pas gérer la foule qu’il attire (pourquoi les FrancoFolies, qui attirent eux aussi une foule imposante, me donnent moins l’impression d’être claustrophobe?). Me voilà donc, quatre heures avant le show, dans l’escalier de la Place des Arts, pas mal où je voulais être. Au moins, j’avais prévu le coup...

Jusqu’à ce que je ne puisse plus réprimer un besoin naturel. Je me doutais que l’aller serait quelque chose, mais le retour...

Premièrement, on me refuse l’accès à la sortie le plus proche de ma destination. On me redirige vers une autre sortie, bloquée elle aussi, avec une préposée à la sécurité un peu hystérique qui aurait bien descendu quiconque outrepassait son ruban jaune, si elle avait eu une arme. 

Je trouve enfin une sortie vers l’extérieur, qui me conduit dans la direction opposée à celle où je veux aller (ma femme m’attend encore dans les marches de la PDA, faut-il le mentionner). 

Commence alors une heure de calvaire, où je tente, en vain de me frayer un chemin à travers la foule. Il y a bien un chemin qui contourne cette mer de demeurés, mais c’est un sens unique vers la sortie du site. Va donc pour le troupeau d’imbéciles que je dois traverser. J’y rencontre :

• des imbéciles qui me bloquent sciemment le chemin pour ne pas que je voie le show plus proche qu’eux;
• des imbéciles qui arrivent en sens contraire, trop cons pour apercevoir le chemin de huit pieds de large fait spécialement pour eux;
• Et des imbéciles qui faisaient leur devoir, à savoir ceux de la sécurité qui avaient prêté serment sur la tête de l’Éternel de ne pas me laisser passer. Belle job, Gandalf.

Et sur moi, je n’avais pas :
• Mon cellulaire pour rejoindre ma femme, morte d’inquiétude;
• De l’argent pour passer un coup de fil à ma femme, à une centaine de pieds d’où j’ai réussi à me rendre;
• Une Zweihander allemande pour me frayer un tout petit chemin. J’aurais bien pu souhaiter deux uzis, mais j’aurais sans doute manqué de munitions.

(Remarquez, deux balisongs auraient très bien pu faire l’affaire...)

Finalement, je réussis à trouver une préposée à la sécurité assez gentille pour lui demander quelles solutions s’offraient à moi. Il y en avait bien une : faire le tour du site dans le sens des aiguilles d’une montre pour arriver de l’autre côté. Ce qui m’aurais pris au moins une heure (le show était déjà commencé depuis une quinzaine de minutes, soit dit en passant). Elle me lance un «bonne chance» qui n’aurait pas été hors-contexte si on m’avait envoyé en Afghanistan, armé d’un fusil de paintball, devant la caverne de la Fraternité Guerrière Talibane. 

That’s it, j’abandonne.

J’emprunte donc le couloir de sortie de huit pieds (ils n’auraient pas pu en faire deux de quatre pieds, dans les deux directions?), qui ne mène qu’à la moitié du trajet vers la sortie. Je dois donc, pendant un autre dix minutes, jouer du coude (mon royaume pour une chainsaw!) pour enfin me rendre jusqu’à la rue Saint-Laurent (parce que oui, il y avait du fucking moron jusqu’à Saint-Lô!).

Rajoutez un autre vingt minutes pour me retirer de l’argent / faire la file au dep pour m’acheter quelque chose à booire, question d’avoir du change / trouver un téléphone public dans les alentours de Saint-Lô-Sainte-Cath (moins facile qu’il n’y parait!) et finalement rejoindre ma femme, morte d’inquiétude. On se rejoint à la Vespa, on tourne en rond dans le trafic parce que, non content de réunir 200 000 imbéciles sur deux coins de rue, le FIJM ferme les dix autres autour, et me voilà enfin à la maison, déçu d’avoir manqué un bon show. 

Déçu? Non, en colère. Parce que ces temps-ci, mon spleen me rentre dedans, et de voir un bon show aurait pu me remonter le moral. En fait, les 200 000 caves, j’aurais supporté (même que ça dépasse peut-être un peu ma pensée...). J’avais lu quelque part que le QI d’une foule se calcule en prenant celui du plus cave de la gang, divisé par le nombre de personnes présentes, et je commence à me faire à l’idée. Mais l’organisation de foule carrément déficiente, c’est carrément inacceptable. Surtout lors d’un événement qui n’en est pas à ses premières années. 

Messieurs Simard et Saulnier, Sachez que vous ne m’y reprendrez plus à venir assister à votre Festival boiteux, quand même que vous invteriez le quartette de Jésus-Christ en personne (ou même le Loco Locass Trio, qui lui aussi reprend les plus grands standards de jazz depuis 1972). En fait, si j’y retourne, vous me reconnaîtrez facilement : je serai celui en train de pisser dans son verre de bière, pour éviter de perdre ma place.