dimanche 28 février 2010

Fringues de designer...

Littéralement.







Si vous ne savez pas quoi m’offrir pour ma fête, je veux le hoodie Hevetica Neue (le premier en haut). Expressément pour les besoins de la cause, ma fête cette année tombera le 3 mars au lieu de la date habituelle.

vendredi 26 février 2010

Mauvais design ou signe des temps?

Ce billet touche un point de design en général, et ne s’adresse pas nécessairement au design graphique, mais une nouvelle cette semaine m’a fait, disons, sourciller.

Tout d’abord, qu’est-ce que le design? Le mot est une anglicisation du latin disegno signifiant dessin, mais aussi dessein, nuance importante. Dessein comme dans intention. Outre la forme, il doit y avoir dans le design une fonction. L’esthétique joue pour beaucoup, bien sûr, mais la chaise la plus esthétique du monde, si elle ne comporte pas de siège, deviendra vite la chaise la plus inutile du monde.

J’arrive maintenant dans le vif du sujet. Et à ma tirade.


Vraiment?


Je comprends, depuis les quelques dernières décennies, certaines innovations en matière de sécurité. Nous roulons dans des automobiles plus sécuritaires depuis l’apparition de la ceinture de sécurité, les sacs gonflables et autres dispositifs. Je tique encore quant au port du casque à vélo et en ski, mais les chiffres sont sur la table, pas besoin de me convaincre du bien-fondé de la chose.

Cela dit, de nos jours, je crois que de dire que nous vivons dans une époque de pleutres frileux est un euphémisme léger. En fait, à cause de la dite époque, j’ai un champ sémantique entier que je me retiendrai d’écrire ici pour éviter de froisser quelconque courant de pensée / sexe / race / religion, etc. (Surtout religion, en fait; la nouvelle m’a inspiré une pléthore de mots d’église que la chrétienté seule n’arrive plus à contenir). Dans la même veine, ce papier de Foglia :
Grand dieu, si on ne peut pas avoir de préjugés sur le curling, sur quoi? Dressez pour le fun la liste de tous les organismes, associations, groupes de personnes religieuses, handicapées, sexuellement saugrenues, noires, jaunes, obèses, sur lesquelles il est strictement interdit d'avoir des préjugés, vous verrez qu'il ne reste à peu près plus que les joueurs de curling et les Luxembourgeois qu'on peut traiter de débiles en toute impunité.

Un passage qui me fait rire dans l’article des hot dogs :

Les pédiatres soulignent que, selon une étude américaine (qui date de 1984, cependant), les hot-dogs sont à l'origine de 17% des morts par étouffement alimentaire. Cela étant dit, les bonbons durs, le maïs soufflé, les guimauves et les raisins sont eux aussi problématiques.

«Les entreprises alimentaires devraient, dans la mesure du possible, repenser les aliments de façon à réduire le risque d'étouffement», peut-on lire.

OK. Réunissez-moi un parquet de designers industriels, d’ingénieurs et de tout ce que vous voulez et repenser le concept platonicien de la saucisse. Du maïs soufflé. Bonne chance pour les raisins.

Puis, la cerise sur le sundae. Essayez de ne pas vous étouffer avec :
Aux États-Unis, le Conseil national du hot-dog et de la saucisse - ça ne s'invente pas - a pris la chose de façon pour lui-même et a indiqué que, sur plusieurs emballages, on recommande déjà aux parents de couper les chiens chauds en petits morceaux.
Premièrement, le putain de Conseil national du hot-dog et de la saucisse. À voir leur site, on se console que le lobby du stimé ne soit pas si puisant que ça à Washington. Et puis, me semble que, dans mon temps, ma mère me disait de ne pas prendre de trop grosses bouchées en mangeant (ça marche, en passant; la preuve, c’est que je suis toujours en vie). À l’époque, on appelait ça le gros bon sens. Il était un peu partout avant d’être à l’emploi exclusif de Nissan. De nos jours, on a besoin d’un lobby du roteux pour nous le rappeler. Et si ça ne fonctionne pas, on aura besoin d’un consortium de gningnégnieurs pour nous éviter de s’étouffer avec notre manger.

Bordel, qu’est-ce qui s’est passé, et quand?

Bande de sans-disegno...

lundi 22 février 2010

Rapports annuels et blues de février



Je suis tombé sur cet article ce midi. Un beau débat en perspective.

En gros, on y apprend que des sociétés d’état ont dépensé des sommes faramineuses pour leur rapport annuel, le tout aux frais des contribuables. Hydro, 310 000 dollars pour un rapport annuel tiré à 9000 exemplaires. La Caisse de dépôt. 212 000 pour 4435 copies d’un document de 180 pages.

Mettons les choses au clair : lors de la formation en communications graphiques, on nous donne l’exemple du rapport annuel comme le but à atteindre. Parce que les compagnies cherchent à bien paraître auprès des actionnaires, elles font habituellement appel à la crème des firmes de communications graphiques (sauf moi, mais ça ne saurait tarder!), qui peuvent habituellement se lâcher lousse un peu (on est tout de même encore dans le design corporatif), qui ont l’occasion de produire un ouvrage avec des moyens solides et une certaine ouverture d’esprit de la part du client, et surtout, un pas pire chèque au bout de tout ça. Je reviens justement d’une exposition sur le design québécois où étaient présentés quelques beaux exemples de rapports annuels. Des très belles pièces, audacieuses, agréables à l’œil.

Tant qu’on reste dans l’entreprise privée, ça ne pose pas de problèmes. Les actionnaires d’une grosse compagnie doivent effectivement jubiler de voir atterrir sur la table de conférence un ouvrage finement réalisé qui vient soutenir les chiffres qu’il contient. Même, j’adore cet exemple où une microbrasserie de Portland, qui avait connu une mauvaise année, a imprimé son rapport annuel sur du papier journal, en deux couleurs. Il y a toujours moyen de faire quelque chose d’intéressant...


Par contre, est-ce que nous, contribuables, avons besoin de dépenser tant pour un document qui existe pour rendre des comptes... à l’État, voire à nous-mêmes? Il y a en effet matière à s’interroger. Si on imposait un plafond budgétaire aux sociétés d’état pour le production de leur rapport annuel, est-ce que les agences se bousculeraient encore aux portes pour les réaliser? Est-ce que certaines sociétés comme la SAQ, qui ont une image de marque relativement relevée, souffriraient de remettre au gouvernement un rapport de 25 000$? Je serais curieux de voir. Surtout si on pense à la Caisse de dépôt, qui a perdu l’an dernier à peu près plus d’argent qu’Earl Jones a été capable d’en dépenser, et qui pourrait dépenser dans les six chiffres pour présenter tout cela dans un rapport annuel (remarquez, ils devraient faire appel à une agence de gestion de crise, cette année, au lieu d’une boîte de graphisme...)

•••


Le blues de février tape un peu fort, cette année, je dois vous avouer. Je suis assez occupé ces temps-ci, un gros investissement de temps dans un projet très intéressant (plus de détails début avril, quand ça sera présentable pour vrai), et une formation en démarrage d’entreprise qui m’aide à mettre bien des choses en place. Bref, beaucoup de temps dépensé dans des trucs qui ne mettent pas le caviar sur la table tout de suite.

J’ai griffonné ce truc à la pause entre deux cours, l’autre jour. Je l’ai trouvé mignon, alors je l’ai vectorisé. Ne vous inquiétez pas, tout va très bien dans ma vie à part ce besoin de vacances et de repos. Mais j’étais sur une phase de gribouillage de faucheuses mignonnes, et c’est celle qui a le mieux sorti. Ça serait beau sur un t-shirt ou des autocollants, ça...

lundi 1 février 2010

Traduction Accent

Je tiens ici à corriger deux oublis :

• Je viens de me rendre compte que mon dernier billet était le 100e depuis que j’ai créé ce blogue. Je vais donc me déboucher une bière à la santé de tous mes fidèles lecteurs (oui, vous cinq).

• Pour une raison qui m’échappe, j’ai oublié de poster ici l’identité graphique pour Traduction Accent, une petite entreprise basée à Chambly qui propose, évidemment, des services de traduction. Je m’en veux un peu de ne pas l’avoir posté plus tôt car, en plus, la présidente est une amie à moi qui a toujours su me fournir en conseils judicieux et en biscuits-frigidaire (vous voulez la recette? faites affaire avec elle et elle vous la donnera peut-être). En fait, j’aurais dû mettre mon site web à jour, mais comme c’est un peu compliqué vu que le dit site est bâti tout croche, c’était pas mal en bas de ma liste de choses à faire (mais vous savez ce qu’on dit, les procrastinateurs sont les leaders de demain!), les choses ont commencé à traîner.

Cela dit, je le poste ici parce que je vais entreprendre une remouture complète du site. Ce blogue fora office de portefolio officiel de façon temporaire (de toute façon, pour mes projets les plus récents, il est très à jour). Tout ne se fera pas tout de suite, mais je vais quand même mettre mon site officiel sur le respirateur bientôt : il n’est plus à jour, il est mal conçu, et en fin de compte pas très beau. Ça fait partie du minime plan d’expansion du Patchwork en 2010...