Comme j’ai fait le saut à une autre plateforme, je ne publierai plus ici, en tant que tel. Par contre, tout ce que j’ai publié ici a été transféré. Me reste à fignoler un truc ou deux...
En ce début 2011, Starbucks nous arrive avec une nouvelle version de son logo pour son 40e anniversaire.
Refonte nécessaire? Plus ou moins. Pertinente? Quand même. Bien exécutée? Dans les grandes lignes.
Je disais justement dans une présentation à des gens d’affaires, pas plus tard qu’hier, qu’une marque se doit d’être intemporelle. On imagine mal une refonte complète des identités de Mc Donald's, General Electric ou BMW. Starbucks dispose déjà d’une image de marque très forte (je peux vous parlé d’un Venti Grandemême si je n’ai pas mis les pieds là dix fois dans ma vie; prenez-en exemple, la marque ne s’arrête pas au logo!), et ce léger rajustement vise en plein dans le mille. J’espère que nous sortons de l’ère où, pour refaire la marque des grandes chaînes, on foutait des swooshes autour d’un logo fait avec l’outil liquéfier de Photoshop...
J’ai hâte de voir cette nouvelle marque «en action»; J’aime bien un logo simplifié, une seule couleur, idéal pour la reproduction sur à peu près n’importe quel support (surtout dans l’industrie alimentaire, ou la flexographie est souvent la seule solution pour imprimer sur des supports donnés). Cela dit, j’ai accroché sur le retrait du mot Starbucks au logo, mais aussi sur la citation de Terry Davenport, VP sénior au Marketing :
Nous nous sommes inspirés de compagnies comme Nike, qui ont à un certain moment séparé le nom du symbole dans leur logo. Cela nous permet de projeter notre identité à travers le temps et l’espace.
(We really took inspiration from companies like Nike where at one point they separated the word 'Nike' from the swoosh in their logo. This allows us to bring our identity to life anytime and anywhere.)
Le problème, c’est que le Swoosh est infiniment plus simple graphiquement que la sirène de Starbucks. Je ne crois pas que le public ne saura pas reconnaître la chaîne avec sa nouvelle marque, loin de là, remarquez.
Une belle refonte, en définitive; ça va nous faire oublier la refonte de l’identité de Gap l’an dernier, mais surtout la pitoyable opération de relations publiques qui s’en est suivi.
C’est ce temps de l’année qui revient! Voici chers clients ce que j’ai écouté encore et encore pendant que je créais, montais, peaufinais et corrigeais vos trucs!
10. Arcade Fire — The Suburbs Bla bla bla Hipster. Bla bla bla indie rock. Bla bla bla Mile End. Excellent album, mais allez savoir pourquoi, je n’ai pas accroché. Pas comme pour Funeral et Neon Bible. Attentes trop fortes, peut-être? Enfin, je l’inclus dans mon top parce qu’au final, ça reste un ouvrage excessivement bien ficelé.
9. Gorillaz — Plastic Beach Je crois que j’inclus cet album plus parce que je suis un fan fini du groupe que pour l’album en tant que tel. Non pas qu’il n’est pas bon, mais parce qu’il manque quelque chose. Mes attentes étaient peut-être trop hautes après Demon Days. Néanmoins, de ce projet qui n’en était pas un certifié Gorillaz au début, il y a bien d’excellentes chansons sur le disque, des collaborations délicieuses comme à l’habitude, mais je crois qu’il manque un peu de ciment pour que tout se tienne. L’atmosphère glauque des opus précédents, peut-être? (par contre, je dois ajouter que l’histoire des personnages autour de l’album, et la gigantesque tournée compensent amplement pour tout le reste!)
8. Girl Talk — All Day Quand on est au sommet, c’est dur d’aller plus haut. La formule est la même que pour ses deux précédents albums, des échantillonnages hip-hop, pop, soul, funk, rock, empilés les uns par-dessus les autres. Mais qu’est-ce que ça fonctionne! La beauté de la chose dans tout ça, c’est que c’est gratuit. Sinon, j’imagine qu’il aurait à payer les trois ou quatre millions en droits d’auteur pour «l’emprunt» des pièces...
7. Radio Radio — Belmundo Regal Un album que j’attendais sans trop l’attendre, et qui m’a rattrappé au détour du chemin. Je ne sais pas si les changements au sein de la formation ont été pour quelque chose, mais il y a un applomb et une consistance qu’on ne retrouvait pas sur Cliché Hot, que certaines critiques ont trouvé plus «sombre». Je dirais plus que les gars ont maturé, mais que la trame de fond reste à peu près la même. Somme toute, on n’est pas si loin du Jaccuzzi, pour ceux qui ont aimé.
6. Fred Pellerin — Silence Je me désole un peu de ne pas avoir plus de musique d’ici cette année. Aussi, je m’attendais à la première écoute à quelque chose de plus hop-la-vie et festif. Après quelques mois au frais, je l’ai remis dans mes écouteurs. Finalement, c’est un album très sensible et intelligent. En fait, pas tant intelligent qu’empreint d’une vieille sagesse. Un devoir de conscience, pas mal pour un album presqu’entièrement constitué de reprises, du genre que Sylvain Cossette ne reprendra probablement de si tôt...
5. Katerine - Philippe Katerine J’aurais aimé être né en 2005, juste pour être au même niveau que les chansons de cet album. À part quelques extraits un peu moins certifiés pour le boulot, Katerine nous offre un album dont l’efficacité réside dans sa simplicité, tant au niveau des textes que de la musique. De l’art naïf en sons. Quand on nous sort un alphabet chanté à l’endroit comme à l’envers, ou une chanson dont les paroles sont les accords, On ne se pose pas beaucoup de questions. Oh, et la toune de la banane aussi. Bref, un album confort qu’on écoute en dégustant une soupe Lipton.
4. Karkwa - Les chemins de verre Obligatoire. Je dois avouer que je découvre tout juste le groupe. Non pas que je n’en avais jamais entendu parler, mais d’accrocher à un groupe à cause du buzz qu’il y a autour, ce n’est pas mon style. Ici, je dois avouer que je me suis fourréle doigt dans l’œil jusqu’au coude. C’est un album dense, mais de cette densité réconfortante qui se laisse amplement écouter. On écoute Karkwa comme on lit Kundera : beaucoup de contenu, qui passe avec une fluidité étonnante. Parce que la nature a horreur du vide.
3. Kanye West - My Beautiful Dark Twisted Fantasy Ça me fait chier. Si j’avais à montrer un modèle à suivre, je dirais «exctement le contraire de Kanye West». J’ai en grippe son attitude et son égo plus gros que celui d’un graphiste, si une telle chose est concevable. Mais le gars a la touche quand vient le temps de faire du hip-hop. Moi qui ai horreur du rap commercial, j’ai eu droit à un album excessivement bien réalisé. Du grand art, un travail d’orfèvre. Ça reste du hip hop, pour ceux qui n’aiment pas, mais le temps nous dira si l’album sera dans le top 3 de la décennie. Je lui souhaite. Quand même.
2. Random Recipe — Fold it! Mold it! Mon gros, gros coup de cœur cette année. Je connaissais le quatuor montréalais depuis quelque temps déjà, attendant patiemment la sortie d’un album. Mon vœu s’est réalisé en septembre dernier avec un disque où se côtoie un hybride festif de hip-hop-folk-rock-machin (et encore, ça ne rend pas tout à fait justice à ce qui entre dans les oreilles). Sur scène, imaginez la présence de Gatineau et le côté festif de Mes Aïeux : ces quatre-là tripent vraiment à faire des shows, et ça se sent dans la salle. Au numéro 2 sur ma liste, mais au fond de mes tripes, probablement en avant d’un bon pas.
1. Misteur Valaire — Golden Bombay J’avais apprécié Friterday Night, leur précédent album. Homogène, mélodique, entraînant, c’est un de ces albums idéaux pour une soirée de travail qui déborde. Cela dit, pour Golden Bombay, les gars de MV sont passés à un palier encore supérieur. Les chansons ont pris en gueule, et sont individuellement plus fortes. Le tout probablement dû aux multiples collaborateurs de l’album (Bran Van 3000, Gigi French, Fanny Bloom...). La recette gagnante pour les futurs albums de MV?
Le projet de mettre sur papier un récit de Tank et ses amis a été enclenché, et à l’ère du 2.0, ça veut dire que vous, sympathiques futurs lecteurs, aurez peut-être votre mot à dire dans toute cette histoire! L’intro est écrite, il reste à faire déboucher ça sur quelque chose. Je suis pas mal rendu à l’élément déclencheur; et c’est là où vous entrez en scène!
Je garroche quelques idées au hasard. Dites-moi ce qui vous tente, ou encore suggérez vos propres idées! (mais comme je suis orgueilleux, elle ne seront probablement pas retenues... XP)
En passant, mes deux grosses influences du moment en matière de bédé sont Paul et Scott Pilgrim. Je cherche à faire quelque chose un peu entre les deux. Un départ, en quelque sorte, de l’essence des Mots de Tancrède du temps jadis.
• une invasion de zombies extraterrestres • un truc à la Tarantino • des arts martiaux • des niaiseries sur le graphisme qui n’intéressent que les graphistes de toute façon • l’affaire avec la chèvre, là.
Francisco Goya, Le Sommeil de la raison produit des monstres (Caprice 43, 1797-98)
Ça fait partie de la game, je sais. Et comme je n’ai commencé à jouer pour vrai il y a peu de temps, la première fois que le doute t’assaille, ça surprend toujours un peu.
C’est certain qu’en m’engageant dans le monde merveilleux de la pige, je m’attendais un peu à ce genre de trucs. Les hauts et les bas du pigistes ont une amplitude plus marquée que celui du salarié, qui reçoit grosso modo le même chèque de paie qu’il ait travaillé sueur et sang ou qu’il ait passé deux semaines à glander sur Facebook. Par contre, quand le dit chèque entre de mon côté, c’est habituellement parce que je me suis désâmé pour un client, pour lui offrir le meilleur de ce que ma petite tête de designer peut lui avoir concocté. Le sentiment d’accomplissement est comme une drogue, et le buzz est pas mal le fun.
Il y a un mois ou deux, j’ai terminé un contrat qui m’assurait un revenu hebdomadaire. J’ai trouvé autre chose pour assurer ma subsistance, mais comme je commence avec ce client, les choses ne vont pas nécessairement comme je l’avais imaginé. J’ai aussi joint un réseau d’affaires, mais encore là, tout ça débute, ce qui me donne beaucoup de temps pour angoisser un peu. L’argent, bien entendu, mes compétences de vendeur (très bof...) et ma capacité à développer mes affaires, mon talent d’entrepreneur au bout de l’équation... Bref, passer trop de temps à me demander si je n’aurais pas dû accepter cet emploi dans une agence cet été. Formation payée, stabilité financière, capable d’utiliser mon expérience d’entrepreneur pour les aider à avancer...
Puis j’ai dormi là-dessus. J’ai décidé d’attendre un peu. Laisser pousser ce que j’ai planté et donner le temps au temps. Faire passer mon rush de production pour y voir plus clair. Arrêter surtout de cogiter sur des conneries la nuit, au lieu de dormir. Surtout, voir du monde et se faire encourager. On ne le répétera jamais assez, le travailleur autonome est seul, mais pas emmuré. Il peut, et doit, sortir pour se refaire les idées. C’est ce que j’ai fait ce matin, et c’est ce que je fais présentement.
Si vous traversez une passe instable, ne faites rien dans la panique et regardez devant. L’arbre n’est pas dans le paysage présentement, mais si vous avez semé quelque chose, il y sera. Il y sera.
Beckett attendait Godot. Gauvreau nous fait attendre Batlam. Les disquaires aussi, d’ailleurs, mais ça c’est une autre histoire. Moi aussi, j’attends un petit quelque chose de nouveau pour ce blogue. La suite des choses dans quelques semaines.
Mais là n’est pas le propos de mon billet. Juste comme ça, j’ai refait une petite beauté à GESTALT23 récemment. Les liens redirigent toujours vers la boutique en ligne, mais l’accueil, via Tumblr, est plus convivial, je trouve.
Au fait, Pour tous ceux qui m’ont achalé par le passé pour avoir Bouddha Pizza, il est disponible!
Ma dernière soumission à Chicmoustache.com, le perpétuel concours de t-shirts sur le thème de la culture québécoise. J’ai appris par après que lorsqu’un saint est canonisé, on ne le mets pas dans un canon pour le tirer dans le champ. Ben coudon...
Vous aimez? Vous pouvez voter et, si le concept est retenu, vous pourrez même l’acheter! Pas beau, ça?
Ce mois-ci, je me laisse pousser la moustache, que ça vous plaise ou non.
Je participe à Movember. Le but, amasser des fonds pour le cancer de la prostate. La façon d’y arriver, se laisser pousser la moustache pour que les gens prennent conscience de la cause. J’en appellerai donc à Zorro, Michel Forget et Richard Z Sirois à me servir de modèles tout au long du mois (même si je crois que je vais essayer de me faire pousser une Stache à la Clark Gable).
De votre côté, je vous demande d’appuyer la cause et m’aider à récolter de l’argent. Et si ça vous chante, garçons et filles, arborez fièrement votre moustache! (parce que oui, je connais des filles qui en ont une. Je ne nommerai juste pas de nom...)
J’y serai, non pas pour le Patchwork (même si je suis partenaire de l’événement), mais pour MémoArt (oh, le vrai site s’en vient, en passant). Une belle opportunité pour vous de découvrir notre Collection Héritage, et de contribuer à la croissance des générations à venir!
Parlant de site, le mien s’en vient aussi. Ne désespérez pas! Aussi, j’ai une idée ou deux pour Gestalt23. J’ai même baissé les prix en attendant les fêtes! Vous qui étiez si nombreux à vouloir un chandail Bouddha Pizza, manifestez-vous!
Identification graphique créée pour un projet interne chez Les emballages Interplast. Mon contrat avec eux vient de s’achever, mais je tiens à les remercier de m’avoir laissé créer tant de belles choses pour eux, tant pour leurs clients partout en Amérique du Nord que pour les multiples projets internes.
Pour l’histoire, Kokido signifie «poussin» en espéranto. Le nom, choisi via un concours à l’interne, est très représentatif du projet, dont je ne crois pas pouvoir parler ici, secret professionnel oblige. Cela dit, pour une entreprise spécialisée dans l’industrie des œufs, la notion de croissance est très à point.
[...]
Maintenant que ce contrat est terminé, quoi de neuf pour l’avenir? Tout plein. J’ai enfin un peu de temps à consacrer et au Patchwork, et à ma vie personnelle (lire : ça fait du bien de pouvoir avoir mes soirées la plupart du temps!). J’aurai donc la tête plus claire, et comme je sors aussi d’une formation en vente-conseil, j’ai la confiance et les ressources pour pousser la machine un peu plus. Cette semaine, ça sera les vacances officieuses, mais dès la semaine prochaine, attendez-vous à un peu plus de contenu sur ce blogue (parmi d’autres projets concernant ma présence en ligne!). Évidemment, je tiens à faire partie de la référence et d’avoir la chance de travailler sur des mandats excitants, élevants, mais surtout, les vôtres!
Je me bosse aussi un petit plan quinquennal de croissance personnelle. Il faut que je me rappelle une fois de temps en temps que tout ce que j’ai à faire pour réaliser mes rêves, c’est simplement de me botter l’arrière-train. Donc, je me suis donné cinq ans pour devenir moi.
J’aurai aussi plus de temps pour m’impliquer au sein de la Coopérative MémoArt. Le site va être en ligne d’ici quelques semaines encore, mais en attendant vous pouvez voir ce dont nous sommes capables sur le site de Michelle Blanc, rien de moins!