mardi 30 novembre 2010

Le doute.


Francisco Goya, Le Sommeil de la raison produit des monstres (Caprice 43, 1797-98)

Ça fait partie de la game, je sais. Et comme je n’ai commencé à jouer pour vrai il y a peu de temps, la première fois que le doute t’assaille, ça surprend toujours un peu.

C’est certain qu’en m’engageant dans le monde merveilleux de la pige, je m’attendais un peu à ce genre de trucs. Les hauts et les bas du pigistes ont une amplitude plus marquée que celui du salarié, qui reçoit grosso modo le même chèque de paie qu’il ait travaillé sueur et sang ou qu’il ait passé deux semaines à glander sur Facebook. Par contre, quand le dit chèque entre de mon côté, c’est habituellement parce que je me suis désâmé pour un client, pour lui offrir le meilleur de ce que ma petite tête de designer peut lui avoir concocté. Le sentiment d’accomplissement est comme une drogue, et le buzz est pas mal le fun.

Il y a un mois ou deux, j’ai terminé un contrat qui m’assurait un revenu hebdomadaire. J’ai trouvé autre chose pour assurer ma subsistance, mais comme je commence avec ce client, les choses ne vont pas nécessairement comme je l’avais imaginé. J’ai aussi joint un réseau d’affaires, mais encore là, tout ça débute, ce qui me donne beaucoup de temps pour angoisser un peu. L’argent, bien entendu, mes compétences de vendeur (très bof...) et ma capacité à développer mes affaires, mon talent d’entrepreneur au bout de l’équation... Bref, passer trop de temps à me demander si je n’aurais pas dû accepter cet emploi dans une agence cet été. Formation payée, stabilité financière, capable d’utiliser mon expérience d’entrepreneur pour les aider à avancer...

Puis j’ai dormi là-dessus. J’ai décidé d’attendre un peu. Laisser pousser ce que j’ai planté et donner le temps au temps. Faire passer mon rush de production pour y voir plus clair. Arrêter surtout de cogiter sur des conneries la nuit, au lieu de dormir. Surtout, voir du monde et se faire encourager. On ne le répétera jamais assez, le travailleur autonome est seul, mais pas emmuré. Il peut, et doit, sortir pour se refaire les idées. C’est ce que j’ai fait ce matin, et c’est ce que je fais présentement.

Si vous traversez une passe instable, ne faites rien dans la panique et regardez devant. L’arbre n’est pas dans le paysage présentement, mais si vous avez semé quelque chose, il y sera. Il y sera.

samedi 13 novembre 2010

En attendant...



Beckett attendait Godot. Gauvreau nous fait attendre Batlam. Les disquaires aussi, d’ailleurs, mais ça c’est une autre histoire. Moi aussi, j’attends un petit quelque chose de nouveau pour ce blogue. La suite des choses dans quelques semaines.

Mais là n’est pas le propos de mon billet. Juste comme ça, j’ai refait une petite beauté à GESTALT23 récemment. Les liens redirigent toujours vers la boutique en ligne, mais l’accueil, via Tumblr, est plus convivial, je trouve.

Au fait, Pour tous ceux qui m’ont achalé par le passé pour avoir Bouddha Pizza, il est disponible!

mardi 2 novembre 2010

Canonisé



Ma dernière soumission à Chicmoustache.com, le perpétuel concours de t-shirts sur le thème de la culture québécoise. J’ai appris par après que lorsqu’un saint est canonisé, on ne le mets pas dans un canon pour le tirer dans le champ. Ben coudon...

Vous aimez? Vous pouvez voter et, si le concept est retenu, vous pourrez même l’acheter! Pas beau, ça?

Pour voter, c’est ici.

Merci d’avance!

lundi 1 novembre 2010

Movembre!


Ce mois-ci, je me laisse pousser la moustache, que ça vous plaise ou non.

Je participe à Movember. Le but, amasser des fonds pour le cancer de la prostate. La façon d’y arriver, se laisser pousser la moustache pour que les gens prennent conscience de la cause. J’en appellerai donc à Zorro, Michel Forget et Richard Z Sirois à me servir de modèles tout au long du mois (même si je crois que je vais essayer de me faire pousser une Stache à la Clark Gable).

De votre côté, je vous demande d’appuyer la cause et m’aider à récolter de l’argent. Et si ça vous chante, garçons et filles, arborez fièrement votre moustache! (parce que oui, je connais des filles qui en ont une. Je ne nommerai juste pas de nom...)

Pour m’appuyer, c’est par ici.