mercredi 5 janvier 2011

Starbucks : l’évolution de la sirène bicaudale



En ce début 2011, Starbucks nous arrive avec une nouvelle version de son logo pour son 40e anniversaire.

Refonte nécessaire? Plus ou moins. Pertinente? Quand même. Bien exécutée? Dans les grandes lignes.

Je disais justement dans une présentation à des gens d’affaires, pas plus tard qu’hier, qu’une marque se doit d’être intemporelle. On imagine mal une refonte complète des identités de Mc Donald's, General Electric ou BMW. Starbucks dispose déjà d’une image de marque très forte (je peux vous parlé d’un Venti Grandemême si je n’ai pas mis les pieds là dix fois dans ma vie; prenez-en exemple, la marque ne s’arrête pas au logo!), et ce léger rajustement vise en plein dans le mille. J’espère que nous sortons de l’ère où, pour refaire la marque des grandes chaînes, on foutait des swooshes autour d’un logo fait avec l’outil liquéfier de Photoshop...

J’ai hâte de voir cette nouvelle marque «en action»; J’aime bien un logo simplifié, une seule couleur, idéal pour la reproduction sur à peu près n’importe quel support (surtout dans l’industrie alimentaire, ou la flexographie est souvent la seule solution pour imprimer sur des supports donnés). Cela dit, j’ai accroché sur le retrait du mot Starbucks au logo, mais aussi sur la citation de Terry Davenport, VP sénior au Marketing :


Nous nous sommes inspirés de compagnies comme Nike, qui ont à un certain moment séparé le nom du symbole dans leur logo. Cela nous permet de projeter notre identité à travers le temps et l’espace.
(We really took inspiration from companies like Nike where at one point they separated the word 'Nike' from the swoosh in their logo. This allows us to bring our identity to life anytime and anywhere.)


Le problème, c’est que le Swoosh est infiniment plus simple graphiquement que la sirène de Starbucks. Je ne crois pas que le public ne saura pas reconnaître la chaîne avec sa nouvelle marque, loin de là, remarquez.

Une belle refonte, en définitive; ça va nous faire oublier la refonte de l’identité de Gap l’an dernier, mais surtout la pitoyable opération de relations publiques qui s’en est suivi.

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